Troubles de l'olfaction

• IRM cérébrale (ordonnance),
• +/- TDM cérébral et des sinus (ordonnance) si suspicion de pathologie sinusienne.

• Infections des voies aériennes supérieures (dont COVID-19, tableau 2),
• Pathologies rhinosinusiennes,
• Tabagisme (voir fiche),
• Traumatisme crânien ou facial,
• Pathologie congénitale,
• Pathologies neurodégénératives (Parkison, Alzheimer...),
• Oncologique (méningiome...),
• Iatrogènie ou atteinte toxique,
• Vieillissement,
• Hypothyroïdie,
• Diabète,
• Idiopathique.

• La muqueuse nasale possède une capacité d'autorégénération (tous les 3 mois). Il y a donc une récupération (partielle le plus souvent) possible après :
  
  • Une infection des voies aérienne supérieures,
  • Un traumatisme crânien.
• En l'absence de récupération spontanée, aucun traitement n'a fait la preuve de son efficacité,
• Information du patient sur les risques et les conséquences de la perte de l'odorat (version imprimable).

Indications :

• Persistance > 2 mois d'un ou plusieurs symptômes suivants :
  • Hyposmie,
  • Anosmie,
  • Sensation de gêne ou d’obstruction nasale,
  • Fluctuations de l’odorat,
• Dès que possible si :
  • Épistaxis, ou
  • Obstruction nasale unilatérale, ou
  • Céphalées inhabituelles, ou
  • Absence de contexte de contact viral pouvant expliquer la perte d’odorat.

• Elle doit être précoce et le patient doit y adhérer pleinement pour qu'elle soit efficace,
• Version imprimable,
• Covidanosmie.fr (application gratuite)